fabrication

Fabrication

La fabrication d’un violon naît d’abord de la rencontre entre le luthier et le musicien. Près de 85 pièces, tirées de différentes essences de bois, sont sculptées, rabotées et ajustées parfaitement entre elles pour créer un instrument. On compte généralement un mois et demi de travail pour cette réalisation.

Les bois utilisés sont principalement l’épicéa et l’érable ondé. Les arbres sont abattus en hiver pour que la sève ne soit pas en train de circuler dans l’arbre, puis subissent un premier séchage. Les pièces débitées sont ensuite séchées pendant plusieurs années à l’atelier.

Les étapes de construction :

La table et le fond sont constitués de deux pièces assemblées. Leurs voutes, très fines (moins de 3 mm pour un violon) sont taillées dans la masse à l’aide d’une gouge, d’un petit rabot (appelé noisette pour le plus petit), puis finies au racloir ou « ratissoir ».
La couronne d’éclisses (pliées au fer chaud) est ensuite assemblée et la table et le fond y sont collés pour former le coffre de l’instrument.
On y enclave le manche dont la tête se termine traditionnellement en volute.
Vient ensuite le vernissage (à l’huile ou à l’alcool) de l’instrument.
Une fois sec, il faut réaliser le montage de l’instrument (chevalet, chevilles, cordes, sillet, âme…).
et… le jouer !

Les outils

Les canifs, les rabots (dont le plus gros : la varlope, et le plus petit : la noisette), les gouges, râpes et limes, les ciseaux, ratissoirs pour bien finir le bois, lousses pour percer les trous coniques des chevilles et des piques des violoncelles, la « pointe à âme » et son miroir de dentiste pour le bon positionnement de ce petit cylindre de bois si important, le compas d’épaisseur, règles et réglets sont autant d’outils indispensables au travail du luthier.

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